La France vient de rejoindre la liste des pays soumis aux pics de pollution planétaire. Pour preuve, Au début de l’année 2017, le seuil d’alerte a été dépassé dans la moitié Nord du pays. Face à une telle menace, il est plus judicieux de s’intéresser sur les particules fines, en particulier ses effets sur la santé.
Focus sur les particules fines
Les particules fines sont des polluants atmosphériques particulièrement nocifs pour l’humanité et l’écosystème en général. Comme leur nom l’indique, elles sont invisibles à l’œil nu et leur taille microscopique atteint rarement les 2,5 microns. Le plus dangereux, c’est que ces polluants circulent à l’air libre. Même l’utilisation d’un masque ou d’un foulard ne peut les retenir de s’infiltrer profondément dans l’organisme, notamment dans les poumons.
Les principaux facteurs de pollution
De nombreuses activités humaines participent à la favorisation de la pollution de l’environnement. Les principaux facteurs qui génèrent les particules fines sont essentiellement liés à la production et l’utilisation d’énergies fossiles et la combustion de bois de chauffage. L’activité industrielle, les gaz d’échappement des véhicules motorisés ainsi que l’épandage d’engrais contribuent également à l’émission de polluants atmosphériques. Depuis 2012, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a officiellement déclaré que tous ces agents polluants sont « cancérogènes certains ». Les risques sur la santé ne sont donc pas minimes et sont très dangereux qu’ils ne peuvent paraître.
Les effets des particules fines sur la santé
À cause de leur petite taille, les particules fines s’infiltrent facilement et rapidement dans les poumons. Une fois bien installées, elles entraînent de nombreuses gênes, notamment au niveau de la respiration. En effet, ces agents polluants irritent d’abord les voies aériennes supérieures en provoquant des réactions telles qu’allergie ou asthme. Ensuite, ils vont aller jusqu’à impacter le système cardio-vasculaire en favorisant le développement d’infarctus, d’embolies pulmonaires, voire d’AVC. Ces risques cachés touchent aussi bien les personnes « normales » que les personnes âgées, les malades, les jeunes enfants et les femmes enceintes. Pour ce dernier cas, les agents polluants transitent à travers le placenta et peuvent entraîner des retards de développement pulmonaire chez l’enfant à naître.
Ces derniers temps, le gouvernement et certains organismes privés déploient des mesures de prévention pour réduire l’émission de particules fines dans l’atmosphère. Quoi qu’il en soit, la protection de l’environnement passe avant tout par le changement d’habitudes de chacun en optant, par exemple, pour des produits non toxiques tels que le biodégradable et recyclable.